Le fondateur de Neomouv évoque les défis à relever pour sa marque en 2024, autour du moteur de demain et des nouveautés à venir, restant optimiste sur le futur du marché du VAE malgré une année difficile pour l’industrie du cycle.

Comment s'est déroulée l'année 2023 pour Neomouv ?
Malgré un ralentissement du marché lié à un surstockage, nous sommes dans notre tableau de marche avec un volume de vente égal à 2022, soit 30 000 vélos vendus. Nous avons fait l’acquisition d’Unibike, que nous devons désormais réorganiser dans son ensemble pour avancer dans le bon sens. L’année 2024 sera sans doute difficile mais ce qui me rend optimiste, c’est que globalement, le besoin est là. Le vélo électrique répond à une demande de plus en plus importante. La mobilité douce prend toujours un peu plus d’ampleur.
Quels seront les grands axes de développement de l’entreprise cette année ?
Nous travaillons notamment sur le moteur de demain, qui sera à la fois innovant, technologique et silencieux. Nous avons avec le moteur NeoAssist et le moteur NeoAssist 2 déjà œuvré sur la motorisation, mais on va tâcher d’aller encore plus dans ce sens. Tout comme accentuer le design et le côté mode de la marque. Nous sommes l’une des premières marques à avoir sorti des modèles uniques artistiques de cadre et nous voulons encore insister sur cet ancrage d’esthétisme.
Combien de lancement de produits sont-ils à prévoir ?
Nous allons lancer deux nouveautés importantes avec le Neomouv Carlina nouvelle génération en avril, un VTT tout suspendu qui sortira sur le deuxième semestre, sans oublier la nouveauté longtail au cours de l’année. Nous sommes également en phase de développement d’un biporteur et d’un tricycle pour 2025, afin de répondre aux besoins d’un maximum de segments. // TL
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