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Coorep : coordonner les « éco-filières » du vélo



Créé à l’initiative de l’Union Sport & Cycle (USC), le Comité de coordination des filières REP (Coorep) a vocation à « organiser la mise en place des différents dispositifs prévus dans la loi Agec sur l’économie circulaire pour plus d’efficacité », explique Pierre Gogin (USC).

Les deux axes prioritaires du nouveau Coorep sont la mise en œuvre du fonds de réparation des vélos et l’organisation de la filière des batteries de VAE.


La mise en œuvre d’une économie circulaire, prévue dans la loi Agec, peut devenir un casse-tête pour les entreprises, en particulier pour les fabricants et revendeurs de cycles. En effet, les metteurs en marché –selon le terme consacré– sont concernés par plusieurs filières REP (responsabilité élargie des producteurs) et donc sollicités par plusieurs éco-organismes, selon qu’il s’agisse d’un cadre de vélo, d’électronique ou batteries de VAE. Sans parler de l’habillement et de l’équipement du cycliste ou des emballages... S’ils relèvent pour la grande majorité d’Ecologic, d’autres éco-organismes tels qu’Ecosystem-Corepile, Batribox, sont aussi impliqués et appellent également à payer les éco-contributions.

 

Fonds de réparation

 

Dans ce contexte, les professionnels du vélo, représentés au sein de l’Union Sport et Cycle, ont créé un comité de coordination, le Coorep, composé des représentants des metteurs en marché et des représentants des éco-organismes. Présidé par Pierre Gogin (USC), le Coorep est composé, côté filière vélo, d’André Ghestem (USC), de David Jamin (Manufacture Française du Cycle), de Florent Rabouin (Décathlon) et d’Olivier Moucheboeuf (USC). 

 

Le sujet de la réparation des vélos (dotée d’un fonds de 220 millions d’euros, jugé surdimensionné par les professionnels du cycle) soulève de nombreuses questions sur le bonus aux consommateurs, la plateforme de remboursement, la communication et les financements.

Si l’éco-organisme Ecologic reste le principal acteur de la filière sport-loisirs et vélo avec son BonusRepar, son confrère Ecosystem propose quant à lui le label QualiRepar. « Il ne faudrait qu’un seul bonus, qu’une seule plateforme et qu’une seule communication, indique Pierre Gogin. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas de déséquilibre des dépenses ni d’inégalité dans le calcul des barèmes ».

 

Le cas des batteries

 

Les batteries de VAE et trottinettes sont gérées par deux éco-organismes, Corepile, qui a fusionné avec Ecosystem, et Batribox (Screlec), qui, pour sa part, s’est rapproché d’Ecologic à travers une société commune Eco-op. Ces dernières années, Corepile a été très actif dans la collecte de batteries de VAE et trottinettes, « avec la création de plus de 2000 points de collecte », souligne Olivier Moucheboeuf.


Jusqu’ici, la collecte de batteries relevait d’une filière volontaire, mais elle va devenir obligatoire à partir du second semestre 2025. « Nous sommes à l’émergence d’une nouvelle étape, lance Emmanuel Toussaint Dauvergne, DG de Batribox. Face au développement du VAE, nous devons être en capacité de réparer les batteries avant de les recycler (récupérer les métaux, Ndlr). Il faut privilégier la seconde vie des batteries en se tournant vers des acteurs du reconditionnement, comme les entreprises VoltR ou Doctibike. » Un nouvel enjeu pour les fabricants et revendeurs de VAE. // EG


 

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