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Virvolt, un motoriste français plein d'ambition


Virvolt, qui s'était lancé dans le cycle à travers la fabrication et la vente de kits d’électrification, a fini par développer son propre moteur. Soutenu dans cette démarche par la Refactory, l’usine de Renault consacrée à l’économie circulaire à Flins (Yvelines), la jeune marque française, fondée en 2020, a changé de dimension : « Nous avons deux canaux de distribution. Le premier canal concerne la motorisation des fabricants de vélos qui recherchent des chaînes de traction françaises, simples, performantes et réparables. Le deuxième canal comprend 300 points de vente (magasins, loueurs, collectivités) en France, Belgique et Suisse, qui proposent des kits d'électrification », résume le cofondateur Yvan de la Baume. En pleine montée en puissance – avec 2 500 vélos convertis en électrique en 2023 – Virvolt souhaite surtout devenir une référence dans la motorisation et bousculer la hiérarchie : « Grâce à notre site de production de la Refactory, nous fabriquerons 10 000 moteurs par an en 2026 », souligne-t-il.

La jeune pousse française propose trois motorisations : moteur pédalier, moteur roue arrière et moteur roue avant, en attendant une quatrième prévue début 2025. Elle équipe notamment trois marques de VAE : TreeBike, Hyboo Bike et Jean Fourche : « Nous ciblons les jeunes fabricants de vélos, avec un produit plutôt milieu de gamme », indique Yvan de la Baume. Pour Jean Fourche, faire appel à un motoriste français était logique, souligne Benoît Maurin, président et cofondateur de la marque de vélos : « Nous voulions travailler avec un motoriste français, pour avoir une empreinte la plus faible possible. Virvolt propose un moteur coupleux, qui correspond bien à notre segment cargo compact, à des prix attractifs. Une promesse d’adaptabilité sur notre cadre a également pesé dans la balance ». // TL

 

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