David Jamin, MFC : « Maintenir notre leadership »
- Rédaction
- 24 juin
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Premier fabricant de cycles de l'Hexagone, la Manufacture Française du Cycle (MFC), qui fête cette année ses 100 ans, veut continuer à grandir et à innover tout en conservant son leadership.
MFC, racheté en 2013 par Intersport, est devenu au fil du temps le premier assembleur de cycles de France, avec une production annuelle moyenne de 350 000 vélos, dont une grande partie vouée à la marque grand public Nakamura. L’un des fleurons de l’industrie de l’Ouest célèbre cette année ses 100 ans avec à la clé quelques temps forts, comme le départ du Pays de la Loire Tour en avril dernier, effectué devant l’usine MFC à Machecoul, siège historique de l’entreprise : « Ce centenaire est une fierté pour MFC mais ce n’est qu’une étape. L’ambition est d’être à la hauteur de cet héritage, de proposer des vélos toujours performants, qui s’adressent à un public très large, de conserver notre identité forte avec cet ancrage en Loire-Atlantique et enfin d’être un acteur-clé de la mobilité de demain », explique David Jamin, directeur général de la MFC.
Consolidation et ambition

Côté chiffres, s’il reste difficile de battre le record de 233 millions d'euros de CA de 2022, le dirigeant de MFC se veut optimiste pour la suite des opérations : « Après l’euphorie post-Covid, l’heure est à la stabilisation et à la consolidation. Nous sommes persuadés que le cycle est une solution d’avenir : c’est bon pour la santé, bon pour la planète et bon pour le porte-monnaie pour se déplacer à moindre frais ». Porté par une structure solide - 35 000m2 de site, 650 collaborateurs et une capacité 600 000 vélos à l’année – MFC qui a produit un peu plus de 300 000 vélos en 2024 pour un CA de 200M d'euros, compte entretenir sa position de premier fabricant de cycles et de VAE en France : « Nous souhaitons maintenir notre leadership à travers notre GSS, mais aussi les villes, les collectivités, les marques blanches, les partenaires historiques et les détaillants ». Des résultats qui s’expliquent en effet en partie par le succès de sa marque propre (Nakamura) qui représente 2/3 de sa production, mais aussi la marque premium Sunn, sans oublier les collectivités (Vélib’ et Naolib) et les distributeurs (E. Leclerc, Coopérative U ou Feu Vert). // TL




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