Le gravel, côté compétition

La FFC organise les premiers championnats de France de gravel, du 26 au 28 septembre, à Châtellerault (Vienne). Objectif : faire émerger un haut niveau, en vue des championnats du monde UCI de 2027 qui se dérouleront en Haute-Savoie.

L’épreuve, greffée sur la troisième édition du festival grand public Gravel Fever, est ouverte à un large public. Elle décernera 22 titres, Elite (pour les seuls licenciés) et dans des catégories d’âge allant de U17 à 70 ans et plus (pour les licenciés et les non-licenciés). « Nous attendons des participants venant d‘horizons différents, car les cyclistes passent souvent d’une discipline à l’autre. Créer une catégorie U17 permet d’attirer plus de jeunes, qui ont l’esprit de compétition. L’ambition est d’inciter les non-licenciés à revenir sur des événements fédéraux et, pourquoi pas, à rejoindre un club », commente Nicolas André, directeur des événements à la Fédération, qui se penche désormais sur la structuration des compétitions et du haut niveau. « Les parcours, des boucles de 50, 80, 120 et 150 km suivant les catégories, comporteront des parties asphaltées, du sous-bois, des gravillons…, avec un dénivelé modéré, selon le cahier des charges de la FFC », poursuit-il. Le nombre de participants s’élève pour le moment à 400, mais les inscriptions s’étaleront jusqu’au mois de septembre.

D’anciens sportifs pros, comme le cycliste Miguel Martinez ou le pilote de F1 Alain Prost, sont annoncés, tandis que Nicolas André ménage le suspense au sujet de « têtes d’affiche venant d’autres disciplines du vélo ». S’appuyant sur une équipe d’organisation d’une vingtaine de personnes, dont douze en phase opérationnelle, le championnat, parrainé par le CIC et Ale, bénéficie d’un budget de 300 000 euros et pratique des tarifs d’engagement « adaptés au public du gravel, soit CSP+ ». Côté communication, les organisateurs s’attendent à davantage de retombées que sur une course loisir, puisque les médias sportifs seront présents. « La première année, aucune production télévisuelle n’est prévue », précise Nicolas André. // MQ